Faut-il traiter les adhérences ?
Les adhérences doivent être traitées uniquement si elles ont des conséquences dans la vie des patient(e)s : douleurs abdominales et/ou pelviennes, problèmes de fertilité, troubles du cycle…
Comme toute opération, la section des adhérences comporte des risques intrinsèques à l’opération ainsi qu’un risque de formation ou de reformation d‘adhérences. Il est important d’en discuter avec votre chirurgien au préalable et d’envisager l’utilisation de barrières anti-adhérentielles. Il s’agit d’interposer une barrière mécanique (gel, plaque, spray, liquide) entre les organes susceptibles de s’accoler, afin de les empêcher de cicatriser les uns contre les autres en formant une adhérence.
Comment traiter les adhérences ?
Il existe un seul traitement : la section chirurgicale des adhérences (appelée l’adhésiolyse). Il se peut que, malgré l’intervention, les symptômes persistent, mais elle peut aussi très bien fonctionner.
En cas de douleurs pelviennes, cette opération a de très bons résultats, elle les diminue chez 46 à 87 % des femmes opérées.
Lors de problème de fertilité lié à des adhérences au niveau des trompes, la « réparation » des trompes en sectionnant les adhérences peut multiplier les chances de grossesse par trois. Si le problème est causé par des synéchies (adhérences dans la cavité utérine) leur traitement augmente aussi les chances de grossesse.