Prévenir les adhérences
La prévention des adhérences est possible, à commencer par des moyens très simples. L’utilisation systématique de préservatifs protège par exemple des infections sexuellement transmissibles et donc des adhérences « de novo » (nouvellement formées). On peut aussi éviter une opération non-indispensable en discutant avec le chirurgien du rapport entre bénéfice(s) et risque(s) de l’intervention à prévoir.
En cas d’intervention chirurgicale, des études récentes ont montré l’intérêt d’utiliser certains produits anti-adhérentiels à la fin de l’opération. Il s’agit d’interposer un élément (liquide, solide, spray ou gel) entre les organes ou dans un organe pour que les surfaces ne puissent pas entrer en contact lors du processus de cicatrisation : soit dans la cavité abdominale, soit dans l’utérus. Ces produits limitent ainsi la formation d’adhérences.
Cependant, même si toutes ces précautions sont essentielles, elles ne suffisent pas à empêcher complètement la survenue des adhérences post-opératoires puisque leur apparition dépend de nombreux facteurs, dont la patiente.